Depression Quest est l’un des jeux gratuits téléchargeables sur Steam, développé principalement par Zoé Quinn, qui a été la cible du #GamerGate (à la base, afin d’éviter les collusions journalistes/industries et vite récupérer par des personnes qui en ont fait le hashtag de la mysoginie) et particulièrement d’un ex qui l’a accusé d’avoir une relation avec un journaliste qui aurait côté son jeu. Ce mensonge a dégénéré en des attaques personnelles contre Zoé (et ensuite sur d’autres femmes du jeu vidéo) avec appel au viol, meurtre, etc.. Bref, c’est ce genre de comportements qu’une civilisation du XXIe siècle ne peut plus accepter. Et de ce fait, on en oublierait presque que Depression Quest traite d’un sujet tout aussi sérieux et non trivial.
Depression Quest est un jeu qui vous met dans la peau d’un dépressif et qui navigue dans la vie comme il peut. Pour quiconque ayant connu cette maladie, soit cette aventure résonnera comme une vérité soit vous ne serez pas d’accord avec la définition, pour les autres, cela permet au moins d’ouvrir les yeux sur celle-ci.
Mise en contexte de votre personnage
Depression Quest vous oblige à prendre des décisions qui vont améliorer ou pas votre état: parfois, vous pensez que tel choix est logique vu votre humeur mais les conséquences derrière peuvent être terribles. Surtout qu’en fonction de cela, certaines options sont barrées en rouge, indiquant que vous ne pouvez pas les choisir.
A vous de choisir (vous avez aussi un bilan de votre état).
Bien sûr, le fait que le jeu soit en anglais peut être un obstacle. Mais quiconque ayant un niveau suffisant peut comprendre l’histoire. Il n’y a pas une seule fin. Il y en a des multiples en fonction de vos choix.
La fin ici semble plus heureuse que d’autres
Cette fin montre combien la dépression est difficile à vivre si on s’enfonce de plus en plus dedans.
Depression Quest est donc un jeu que je conseille d’essayer tout de même. Cela ne vous aidera pas à sortir de la dépression, certes. Mais cela peut aussi permettre à d’autres de reconnaître certains signes. Et puis, c’est aussi un bon exercice d’anglais, non?
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