La première fois que j’ai entendu parlé d’un jeu mettant en scène Carol Reed, c’était à l’époque où j’étais une assidue de Neoseeker, où je participais à la communauté en ajoutant des profils de jeux, principalement d’aventure ou « casual ». A ce moment-là, MDNA Games avait déjà sorti cinq histoires de notre jeune femme, fréquentant la Suède autant que possible.
Mais cette époque était aussi celle où je ne pouvais commander les CD du jeu. La vie a voulu que je m’éloigne un peu de ces activités, même si Bosh’s Damnation, le 10e jeu, m’était connu grâce… à l’ajout du profil sur Neoseeker. Je ne me souviens pas si je l’ai vu dans le processus « Greenlight » mis en place par Valve mais dès que le titre est apparu dans la liste des « à venir » sur Steam, je l’ai ajouté directement dans ma liste de souhaits. Et dès sa sortie, j’ai pu enfin me payer un jeu avec Carol Reed.
Cette jeune femme adore la Suède, même si elle vient du Royaume-Uni. Elle est devenue une détective privée, même si de mémoire, ses premières affaires étaient plutôt dues au hasard. Cette fois-ci, un homme s’occupant de nettoyer les maisons d’une riche famille (dont l’ancêtre était excentrique) l’appelle car il n’a aucune nouvelle de ses employeurs. Carol commence son enquête jusqu’à ce que le père donne un signe de vie. Elle oublie cette histoire jusqu’à ce que le petit ami de la fille soit retrouvé mort, assassiné au moment où l’employé s’inquiétait pour la famille! Même si la police est sur le coup, Carol va reprendre son enquête…
Il s’agit d’un point-&-click: vous cliquez sur des objets que vous récupérez dans votre inventaire, vous les utilisez, vous résolvez des puzzles, grâce notamment aux indices et bien entendu, vous discutez avec des personnes ayant plus ou moins un lien avec l’histoire.
Le plus de ce jeu, c’est au niveau graphique: il s’agit de superbes photos. Les décors existent donc dans la vie réelle! Mais le mieux, c’est que les acteurs prennent différentes expressions ou poses ou que si vous avez ouvert une porte, la porte reste ouverte.
Le jeu peut s’apparenter à un simulateur de marche, parce que vous marchez de scène en scène, sans nécessairement aucun indice à trouver ou sans que chaque zoom soit utile. En fin de compte, il s’agit de coller à la vie réelle.
La musique est aussi un point fort. Les doublages sont également bien réalisés (certains acteurs apparaissent comme quelqu’un d’autre dans le jeu! Vous pouvez découvrir qui est la voix de Carol Reed). De plus, l’histoire est aussi bien écrite – je l’avoue, le fait d’aller de musée en musée m’a amusée. Même le système d’indices est amusant.
Bref, pour moi, Bosch’s Damnation est un excellent jeu pour quiconque aime le mystère. Et puis, cela change des graphismes en mode 8/16-bits ou avec Unreal Engine ou avec Unity ou en pur 2D ou en cartoon.
Site officiel: http://www.mdna-games.com/
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