Comme vous le savez, j’adore tester des jeux qui touchent au domaine de l’éducation. Calcu-Late, pour moi, faisait partie de ces potentiels logiciels (même si en anglais) qui avaient de l’intérêt. Mais en fin de compte, je me suis rendue compte qu’il n’y avait rien à en tirer.
Calcu-Late, pourtant, vous mettait dans la peau d’un jeune garçon, James, qui s’endort alors qu’il étudie pour son examen de maths. Tout d’un coup, Seshat, déesse des mathématiques, le choisit comme champion dans les Jeux Olympiques des dieux…
Le principe est simple: vous résolvez une énigme puis vous affrontez un autre champion. La première épreuve me semblait très facile (en même temps, j’ai justement pris cette difficulté): créer deux équations afin que la somme de leur résultat fasse un certain nombre. Et soudainement, dans l’affrontement suivant, j’ai eu droit à un jeu de mémoire. Ensuite, ce fut un puzzle puis le refaire mais en étant poursuivi et frappé par un adversaire et enfin, la finale où je devais faire en sorte que le champion de Dolos ne puisse prendre aucune pierre lorsque son tour arriverait.
Voilà en quoi consistait le jeu en facile, c’est-à-dire, tout sauf que ce que le titre indique. Et je dois avouer que j’ai galéré pour battre le champion de Dolos: à chaque fois, je commençais le combat et comme le nombre de pierres que l’on peut prendre n’est pas limité, l’intelligence artificielle arrivait toujours à me piéger. Je ne sais pas comment j’ai fait pour réussir à le battre mais toujours est-il que j’y suis arrivée.
J’ai donc voulu recommencer le jeu en normal (car l’épilogue n’est pas disponible en facile) et, là, bardaf, c’est l’embardée si j’ose dire. Je me retrouve face à une énigme que je ne comprends pas du tout. J’ai bien réuni les éléments nécessaires mais de là à comprendre ce qu’attend vraiment le jeu, impossible d’y parvenir. Comme il n’y a pas d’indices, je me pose la question suivante: Calcu-Late a-t-il été réalisé en dépit du bon sens?
Moi qui espérais avoir des énigmes, des calculs ou de quoi ravir des jeunes, je me retrouve avec un moral un peu entamé, en ayant l’impression que l’intelligence artificielle était programmée pour avoir toujours raison et que je n’ai vraiment pas de cerveau.
Là où le gameplay pêche, le scénario rattrape le coup en montrant un James préoccupé par les autres, remontant le moral d’une jeune fille suicidaire, essayant de montrer à quelqu’un qui mémorise tout l’importance des rêves, etc… Bref, il y a une touche de tolérance et de conseils dans ce jeu.
Mais Calcu-Late n’est vraiment pas destiné à faire du calcul. Il n’est en aucun cas convivial pour des personnes ne parlant pas anglais et même pour eux, certaines énigmes restent difficiles. Je suis toujours bloquée en normal depuis le mois d’avril et je n’arrive pas à trouver une solution en ligne qui me permettrait de découvrir le reste de la difficulté. Si on me voit dans ce jeu, c’est que j’essaie de récupérer les cartes à échanger de la plateforme Steam (pour info, ces cartes peuvent s’échanger ou se vendre afin de former un set complet – jusqu’à 5x pour les cartes normales et 1x pour les cartes premium – et de les transformer en badge, avec comme récompenses un coupon sur un jeu – ou une carte mystérieuse lors des soldes d’été et d’hiver -, un arrière-plan et un smiley).
En conclusion, le jeu a beau l’air beau graphiquement, il est plus frustrant qu’autre chose. Je préfère l’approche de Mathoria, plus facile à comprendre, dans le même style.
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