Quand j’ai vu passer la nouvelle de quatre nouvelles « expositions » sur l’anniversaire du traité franco-allemand par Google, je me suis posée la question: « Mais qu’est-ce que Google vient faire dans cette histoire? ». Je décide d’aller jeter un oeil et je vois soudainement que Google a ouvert un institut en ligne pour la culture, avec des diaporamas de photos, de vidéo et d’explications (en plusieurs langues à condition que vous la changiez à chaque fois), tous réalisés par des institutions réelles comme Africa Media Online, Yad Vashem et même le musée concernant Anne Frank!
Vous n’avez rien à faire, si ce n’est lire, regarder et comprendre que Google tente là d’immortaliser certaines histoires méconnues. Parce que tout le monde connaît l’apartheid ou l’Holocauste, la chute du Mur de Berlin ou mai 1968. Mais qui peut affirmer avoir déjà entendu parlé (mis à part ceux qui ont vécu cela, leurs familles et les villages concernés) de Monsieur Antanas Babonas qui sauva au moins deux jeunes filles juives? Ou de Graebe, militant nazi au départ, qui n’a pas supporté les théories d’Hitler et qui a sauvé plein de Juifs dans une Allemagne qui les exterminait alors?
Grâce à l’Institut Culturel de Google, vous pouvez trouver des explications sur certaines périodes de l’histoire ou sur certains pans de la culture depuis les années 1900 jusque maintenant. Bien entendu, vous n’avez pas que la Seconde Guerre Mondiale: rappelez-vous que j’ai découvert ce site parce qu’il y a quatre nouveaux documents sur le traité franco-allemand. Vous trouverez aussi pas mal d’exposés sur l’apartheid en Afrique du Sud et sur Mandela par exemple.
Bien que cela semble triste (couleur noire et texte blanc), cela reste quelque part dans le ton de certains sujets abordés: après tout, personne n’a envie de rire en lisant un texte sur Auschwitz ou sur les expulsions des Sud-Africains noirs du fait de la loi de la propriété foncière des années 1910?
Néanmoins, cet institut culturel reste simple d’accès, facile à lire et à manipuler et surtout, on en oublie après un moment qu’il s’agit de Google. Pourquoi? Parce que la firme de Mountain View n’est pas à l’origine du contenu et que l’habillage autour ne vous rappelle en aucun cas celle-ci.
Ma conclusion ici est que je ne voulais pas faire réellement un test de l’Institut Culturel. Je voulais simplement en parler, même si j’arrive après les autres pour le faire. Je ne peux donc que vous conseiller de vous y rendre, de visiter et de faire votre propre opinion.