Lorsque j’ai commencé à réunir les éléments les plus intéressants de ma veille sur un Pearltrees plus à mon goût qu’il y a quelques années, j’ai découvert les joies de me balader dans les collections des autres et de trouver Story Maps.
Le site officiel donne une définition claire, nette et précise, je la retranscris ici:
Les Story Maps s’appuient sur la géographie pour organiser et présenter des informations. Elles présentent un récit concernant un site, un événement, une question, une tendance ou un motif, dans un contexte géographique. Elles associent des cartes interactives à du contenu enrichi – texte, photos, vidéo et audio – dans des expériences utilisateur basiques et intuitives.
Les Story Maps sont basées sur ArcGIS Online (Esri) qui propose de créer des cartes géographiques intégrables dans des sites web, avec les commentaires, les endroits, etc… que vous jugez important. L’inscription est gratuite mais ne permet pas de mettre du contenu en privé: vous acceptez que tout soit public.
La prise en main est plus simple qu’on ne le croit au niveau de la création de sa carte et de ses notes: l’outil est disponible en français et vous propose plusieurs fonds de carte (OpenStreetMap par exemple). Le seul problème que j’ai eu avec certains d’entre eux est qu’à côté de Charleroi, j’avais « La Sibérie ». Soit c’est un nom de rue, soit une ville s’appelle vraiment « La Sibérie » en Belgique, soit c’est une erreur.
Une fois que vous êtes prêt à enregistrer votre carte, vous pouvez la transformer en application web et donc en Story Map. Plusieurs modèles vous seront proposés. A ce moment-là, vous pourrez ajouter plus de contenus comme des images par exemple.
Je n’ai pas testé plus en avant car si les idées sont bien là, je n’ai pas la matière première pour les mettre en place. Néanmoins, je vous invite à consulter les applications réalisées par d’autres personnes, pour montrer les possibilités énormes de l’outil (le lien vous dirige vers la catégorie « Histoire ».
ArcGIS propose aussi des fonctionnalités sympathiques, comme le calcul d’une surface par exemple.
Si je reste persuadée qu’avec du temps, de la patience et un projet ficelé en tête, l’outil peut se révéler un trésor, je dois avouer qu’il ne m’a pas vraiment séduite, peut-être dû au fait que je n’avais pas de contenu. L’interface (et surtout le tutoriel sur le côté) reste simple à utiliser et à explorer, mais je reste quand même sur ma faim. Les professeurs de géographie y trouveront certainement un intérêt, des étudiants souhaitant une présentation originale également.
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